La période pré-ménopausique puis ménopausique, constitue une « zone à risque » dans la vie des femmes. En effet si ces périodes ne sont pas directement des périodes à risque plus élevé, en revanche elles engendrent une sommation de modifications physiques, hormonales et psychologiques qui contribuent ensembles à une augmentation importante des risques cardio-vasculaires, ostéo-articulaires, métaboliques et cancérologiques.
En effet la fragilité croissante de la trame osseuse due à l’ostéoporose, constitue un facteur favorisant de fractures multiples ( col du fémur, poignet ) pour des traumatismes anodins. Cette ostéoporose est elle-même consécutive à la modification à la baisse du taux d’hormones féminines circulantes. De même la fragilité osseuse peut être responsable de tassements vertébraux potentiellement douloureux et invalidants.
Le risque de maladie métabolique telle que le diabète type 2 est également présent chez l’homme et la femme dans ces tranches d’âge. Le risque de désordre du métabolisme également, parfois potentialisé chez les femmes par une prise prolongée de contraception orale durant la période d’activité génitale et hormonale
Le risque cardio-vasculaire est lui aussi exacerbé par voie de conséquence, consécutivement aux modifications métaboliques, aux habitudes tabagiques et à la diminution d’une éventuelle activité sportive
Enfin le risque cancérologique reste élevé voir majoré dans cette « zone à risques ». En effet le risque de cancer du sein est toujours présent voire augmenté, de même que les risque de cancers pelviens chez ces femmes ( ovaire et utérus ) notamment
C’est pour toutes ces raisons que la pratique régulière de bilans de santé et en l’occurrence d’un bilan spécifique, se justifie et permet au mieux d’éviter la survenue de nombreuses pathologies, et au pire leur diagnostic précoce et donc leur guérison potentielle.
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