L’alimentation, ou plus scientifiquement la nutrition, est désormais reconnue comme
- L’un des facteurs les plus important d’une bonne santé
- Un des facteurs de risques de nombreuses maladies graves ( diabète, hypertension artérielle, cancers divers, accidents vasculaires cérébraux
Vecteur de bonne santé :
Une alimentation équilibrée et sans excès garantissant les apports suffisants est une garantie de bonne santé. En effet elle évite toute carence ( protéines, glucides, lipides, vitamines , oligo-éléménts etc ). Ces apports doivent être adaptés à chaque individu, selon son sexe, son morphotype, son activité physique et même la période de sa vie.
Facteur de risque de nombreuses pathologies :
Une alimentation déséquilibrée peut entraîner soit des carences soit au contraire des surcharges délétères.
Les carences sont rares de nos jours mais peuvent se rencontrer soit chez des personnes anorexiques ( que l’origine en soit le milieu professionnel et ses dictats, soit un désordre psychologique. Dans les 2 cas il s’en suit une baisse de l’immunité, une fonte de la masse musculaire et une fragilité des tissus en particulier des os.
A l’inverse les surcharges, dues à une alimentation trop riche, sont de plus en plus fréquentes, comme en témoigne la progression exponentielle du nombre de personnes en surpoids ou diabétiques. La goutte par exemple est due à un excès d’acide urique en relation avec une alimentation trop riche en viandes rouges et gibier. Il faut ensuite rappeler bien sûr les principaux facteurs de risque de maladies cardio-vasculaires que sont :
- L’obésité
- Le diabète
- L’hypercholestérolémie
- La sédentarité
Il apparait ici clairement l’impact négatif d’une alimentation trop riche sur le risque de maladies cardio-vasculaires ( accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde par exemple ) par le biais de l’obésité, de l’hypercholestérolémie, du diabète et de la sédentarité engendrée par le surpoids.
Force est donc d’avoir une approche transversale et préventive de notre alimentation et d’y associer la pratique de l’exercice physique adapté à chacun.
Ainsi la nutrition est devenue un facteur majeur de la prévention de maladies graves, y compris de certains cancers digestifs. C’est la raison pour laquelle la pratique régulière d’un bilan nutritionnel et des habitudes alimentaires est indispensable, que l’on soit en cours de traitement pour une pathologie connue, ou apparemment en bonne santé.

Déroulement type
- Consultation d’accueil auprès du médecin endocrinologue
- Examen clinique
- Etablissement et calcul de l’IMC
- Consultation avec une nutritionniste
- Consultation si nécessaire avec un psychologue, spécialisé dans la nutrition
- Biologie
- Consultation de fin de bilan et de synthèse auprès du praticien spécialisé en charge du patient et le cas échéant demande d’examens complémentaires ou proposition thérapeutique
- Remise des résultats au patient sur un support dématérialisé confidentiel
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